BASA

ACAb ÊMlli: S. ANSELME 73 .. ""'""=· ========= ============= aussi qu'en voulant l'italianiser en Gressonet', le fascis– me lui a plutôt restitué sans le vouloir une forme allemande (encore que la diphtongue et' se soit écrite ey dans l'ancien allemand). Géographiquement enfin, le cas de l'enclave ro– mane de Gaby pose également un problème curieux, car il semble que contrairement à Niel par exemple, on n'y ait jamais parlé allemand, ce qui fait con– clure à une fondation très postérieure de ce hameau, comme fraction de la commune d 'Issime (lssime-St– Michel, alors que le chef.lieu s 'appelle Issime-Saint– Jacques). Quoi qu'il en soit, Gaby fut ·relié d'emblée, territorialement du moins, avec le restant français de la vallée d'Aoste, exactement comme, en passant par Pont Trenta et Niel, l'allemand de Gressoney se reliait probablement jadis à celui d 'lssime. Au– jourd'hui que Niel, avec toute la partie supérieure de la commune, a été francisé , voire italianisé, c'est Issime qui devient une sorte d'enclave allemande - si déj à on peut encore qualifier d'allemand ce vil– lage où la langue se perd beaucoup plus vite qu ' à Gressoney. La plupart des auteurs concordent à ne trouver aucun contact, pas même ling uistique, entre Issime et les deux Gressoney, allant même jusqu 'à imaginer pour ces deux communes allemandes des origines tout à fait différentes (cf. CURTA). Le caractère des habitants diffère aussi. Mgr Stevenin me dit que tan– dis que les Gressonards émigrent en Suisse et en Allemagne, les Issimains ont toujours émigré en Fra_nce. Ce qui signifie qu'avant l'établissement des • • Agadêmi•

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