BASA

AèAmhn:n: S. ANSEtME 83 de Sixvoies avant le Xme siècle, époque à laquelle remonte le clocher du Collège. Des colonies de ces moines civilisateurs sont venues, du Vllme au Xme siècle, dans notre Vallée dévastée par les barbares et elles se sont fixées à Arnad, Chambave, Aoste, Sainte-Hélène de Sarre, Aymavilles, Saint-Nicolas et peut-être aussi à Co– lonne Joux. Cette Vallée aboutissait aux grands cols des Alpes ; le bénédictin taillait les ronces accumu– lées et ouvrait de nouveau, avec les idéals du chris– tianisme, les grandes routes consulaires de la civili– sation romaine. Sur le parcours, dès l'antique voie Emilienne, de Rome aux Alpes et jusqu'à la Grande Bretagne, nous retrouvons partout les fils de Saint Benoît. Que n'avons-nous encore les chartrier~ complets de la Cathédrale, de St-Bénin, de St-Gilles, de St-Jacquê– me, de St-Ours ? Quels trésors nous avons perdu pour l'étude des origii1es de la civilisation chrétienne dans notre pays ! Que sont devenues les anciennes archives de St-Bénin et à quell e époque les Bénédictins ont-ils abandonné cette maison ? Nous l'ignorons. En r t 77, elle appartenait au St-Bernard, dont les archives et la maison-mère étaient à Aoste au prieuré de Saint– Jacques, plus connu sous le nom de Saint-Jacquême. C'est là qu'a dû passer une partie des documents de St-Bénin, qui allèrent ensuite à !'Hôpital Mauricien. Vers la fin du XVIIIme siècle, on en transporta une quantité aux archives de St-Maurice à Turin, et nous parlerons dans la suite de cet exode.

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