BASA
ACADÉMIE S. ANSELME vécue et nous y retrouvons, avec le patriotisme lo– cal, la probité et l'exactitude scrupuleuse de Jean Baptiste De Tillier. Les archives de l'intendance d'Aoste comme n– cent avec les RR. Constz'tutz'ons, qui ont nivelé l'an– cien Duché. La Royale Délégation en occupe la plus grande place et ses volumes sont dépareillés. Nous espérons qu 'ils soient rendus bientôt au Municipe d'Aoste pour la sauvegarde des droits du pays. En I 880, on installa au rez-de-chaussée du Palais Roncas une Cour d'Assises qui jugea une seule cause , puis ne revint plus. Il fallut déloger les archives qui furent transportées en partie dans un corridor de !'Hôtel-de-Ville où elles se trouvai ent encore en I 9 I 8. Ce qui n'y trouva pas place fut entassé et laissé pourrir dans deux chambres humides aux archives de !'Intendance. Ce déplacement a désorganisé les archives, mais le Municipe a conservé le matéri el qui lui avait été confié . A l' Intendance, tout cela devient papier de rebut, le kaléidoscope des sous– préfets qui se sont succédé, à part quelques rares exceptions, ignoraient l'histoire de notre Vallée ou s'en souc1a1ent bien peu. Un seul mot pénétrait dans leur mentalité bureaucratique : Per Dz'o sz'amo i'n ltalz'a / Les rats seuls pourraient nous dire quelle au– bain e ils ont perdue quand les marchands de rebut et les épiciers d 'Aoste venaient délivrer la Sous– Préfecture de ces papiers inutiles. Deux fois j'ai pu faire rentrer plusieurs quintaux de documents et de papiers administratifs, mais c'était toujours à recom-
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