BASA

ACADÉMIE S. ANSELME 9r mencer. Plusieurs fois j'ai remis inutilement en ordre les volumes dépareillés de la Royale Délégation. De janvier à la fin juin 1904 on envoya à Aoste cer– tain Eugène Agnoletti pour réorganiser ces pauvres archives. Il expédia à une fabrique de papier envi– ron quatre vingts quintaux. Tous n'auront pas été des papiers de rebut, mais nous nous demandons toujours : qui est-ce qui vient sélectionner avec un peu de compétence les documents de notre 'histoire? C'est le cas de ce sous-préfet Della Valle qui vendit à un épicier d'Aoste quatorze sur les trente volumes du grand Recueil Duboix. Les premiers n'étaient pas reliés et on conserva les autres. La ville de Turin, qui nous a oubliés et piéti– nés d'une façon si · indigne, est maintenant traitée par l'Italie avec les mêmes égards qu'elle a eus pour notre papvre Vallée d'Aoste, drapée comme hidalgo espagnol dans les guenilles de sa fidélité séculaire. Saint-Jacquême · Ce prieuré était à Aoste la Maison-mère du St-Bernard. C'est de là qu'est parti Saint Bernard archidiacre pour aller chasser les Sarrasins et rele– ver les deux hospices qui existaient déjà sur les deux cols de nos Alpes. Il y avait là une partie des archives de Saint– Bénin et toutes celles du Saint-Bernard. La bulle de Benoît XIV du 1752 ayant sécularisé tous les reli– gieux valdôtains et supprimé tous les biens que la Maison hospitalière possédait sur les Etats de Savoie,

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