BASA

ÀCADÉMIE SAINT ANSELME 45 « d'Aoste que ce Seig r a mis au jour tout ce dont c il n' est que vray plagière qui surpasse les trois « quarts et plus, il a dit , pour le surplus qui est de <1. son chef, tant d' absurdités et tant de choses con– « tre la vérité des faits non seulement anciens mais " même contre ceux qui existent à présent qu'on « ne peut pas concevoir comment il ose présenter « un si m:iuvais ouvrage à un si grand prince et « en fair e parade avec tant d 'emphase et d'obsten– « tation qu'il a fait. Je n'ay pas besoin, Monsieur, « de vous recommander la discrettion sur ce qu'il « m'échappe de m'expliquer avec vous. Je me flatt e " qu'ayant à faire à un bon sujet valdôtain vous « aurez la bonté de me la garder toutte entière et « celle d'être persuadé du respect et de la parfaitte " considération avec laquelle je suis..... » Comme on le voit, l'appréciation que notre his– torien fait du manuscrit de Rubilant n' est pas des plus flatteuses. Nous parlerons, dans la suite, de cet auteur. L'historien Lama aura-t-il tenu compte des ob– servations suggérées par De Tillier et par l'abbé Brélaz? C'est ce que nous ne saurions dire, n'ayant pas lu son manuscrit. Par acte conclu à Vienne, le 25 mai 1732, on fit, au nom du roi de Sardaigne et pour le prix de huit mille florins d'or, l'acquisi– tion de ce manuscrit qui fut interné dans les archi– ves de Cour ( 1 ). (l) MANNO et PROMIS: Bibliografia Storica, I, n. 152 .

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