BASA

ÀCADikMIE SAINT ÀNSELMÈ 49 « E col più profondo rispetto ho l'onore di ras– « segnarmi di V. S. Ill.ma « Torino li 14 agosto 1747 « Dev.mo aff.mo serv. MAISTRE » (r). Le procureur général Maistre écrivit aussi, la même année, au Gouverneur du Duché : « Le ma– « nuscrit de M. De Tillier, contenant l'histoire de « la Vallée d'Aoste, est propre à fomenter l'esprit « d'indépendance parmi ces populations. Il n'est donc . « pas convenable de le laisser lire, et pour cela, « faites disparaître, le plus possible, toutes les co– « pies de ce ma1111scrit » ( 2 ). Les vibaillis Roget de Fesson, Rambert et Pey– rani furent successivement à la besogne pour satis– faire les désirs du Cabinet de Turin, mais ils ne purent dénicher tous les manuscrits de nCJtre histo– rien. Ceux qu'on avait pu séquestrer furent envoyés aux archives de Cour, où ils demeurèrent m1bliés pend:int un demi -siècle. Après le réveil des études historiques en Piémont, au commencement de ce siècle, ces précieux manuscrits anonymes devinrent, comme matériaux historiques, la propriété du primi (1) Ce document porte sur le verso l'indication suivante: « 14 août 1747 - Avis du procureur général Maistre sur le ma– « nuscrit envolé de la Val d'Aoste, qui contenait l'histoire de la « dite Vallée et Duché; par le quel fait observer qu'on doit le « rettirer et qu'il n'est pas convenable de le laisser voir, mais « bien plus d'en faire recherches encore des copies qu'on en au– « rait pu faire du dit Manuscrit » . (2) Préface à la première édition de l' Historique. 4 - Acad6mie

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