BASA
ACADtMJE SAiNT ANSELMË occupantù. Le Comte Sclopis et Louis Cibrario y trouvèrent une mine féconde; ils y empruntèrent de belles pages traduites textuellement. Quant au nom de l'auteur, il était devenu une quantité négligeable. L' Historique, qui a fait la réputation du chanoine Orsières, est tout calqué sur celui de De Tillier. Der– nièrement encore, son Nobiliaire fit les frais d'une publication, et, à quelqu'un qui avait protesté contre cette spoliation, une revue littéraire de Turin répon– dit de sang-froid que les valdôtains n'y comprenaient rien dans l'histoire de leur pays et que ce n'était pas à eux à s'en occuper! ! ! 13. - Des historiens complaisants s'efforcent de démolir l'œuvre de Jean Baptiste De Tillier Pendant que Charles Emmanuel III et son mi– nistre le Comte De Saint Laurent traitaient les 'val– dôtains en peuple conquis, des historiens complai– sants ou mercenaires mettaient leur érudition au service de la politique. I. - Le premier à attaquer les prérogatives du Duché d'Aoste et la thèse, soutenue par De Tillier, fut le comte Mellarede, Ministre de Victor Amédée II. Homme d'État très habile, il fut un des signataires du traité d'Utrech et il rendit d'impor– tants services à son Souverain, mais il eut le tort
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=