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ÀCADtM!E SAINT ANSELME ques ( l) et bibliographiques ( 2) données par M. le baron A. Manno, de Robilant, qui aurait vécu de l'an 1722 à l'an 1801, a dû écrire cette Relation avant l'âge de 2 5 ans, puisqu'elle contient la réponse de De Tillier. Nous serions plus portés à croire qu'elle soit l'œuvre de son père, le comte Joseph de Robilant. S'il en est réellement l'auteur, le chevalier Esprit Benoît de Robilant a rendu un meilleur ser– vice à la Vallée d'Aoste en travaillant à développer nos industries métallurgiques. En r 7 2 7, Victor Amé– dée II avait fait venir cl' Allemagne le minéralogiste Mikland pour exploiter les nouveaux fifons décou– verts dans la Vallée d'Aoste. Ces tentatives n'ayant pas eu de succès, le roi Charles Emmanuel fit voya– ger le capitaine de Robilant, avec quelques officiers d'artillerie, dans la Saxe, à Brunswick, dans le Ha– novre et le Tyrol pour y étudier les procédés mé– tallurgiques en usage dans ces pays (3). A son re– tour, en 175 I, il fut nommé directeur général des minières et, en r 7 70, chef du corps des ingénieurs. En cette qualité il visita plusieurs fois notre Vallée et il écrivit une Descripti"on particulière du Duché d'Aoste, suivie d'un essai sur deux minières des an- (1) Relazione del Piemonte, del segretario francese Sainte– Croix, annotata da Antonio Manno, p. 305, n ota 55, publié dans les Miscellanea di storia italiana, vol. XVI. (2) MANNO: Bibliografia Storica, II, n. 10095; I, n. 4009. (3) COSTA DE BEAUREGARD: Mémoires Historiques, tome III, note 114.