BASA
ACADÉMIE SAlNT ANSELME 57 autre copie existe à la Bibliothèque royale (Mise. XIV, II). Cette dernière dissertation développe plus amplement les arguments exposés de la première et la troisi ème. Mais la pièce de résistance de Terra– neo pour asseoir sa thèse est la fameuse donation de l'an 1040. Ce document fut découvert, en 175 7, dans les archives de la Cathédrale. Par lettre du 1 9 octobre de la même, le vibailli Peyrani faisait part de cette découverte au c()mte De Saint Laurent. La Secrétairerie d'État demanda aussitôt au prévôt Jean Jacques Duc de lui envoyer ce document, qui fut enfermé e n 1 758 dans les archives de Cour. Mais cette pièce ne présentait pas tous les caractères d'au– thenticité . On la fit examiner par l'abbé Berta, bi– bliothécaire de l'Université, par le secr~taire des Ar– chives royales Marino et par Philibert Ravicchio ar– chivi ste de !'Ordre Mauricien. Cette Commission se prononça pour l'authenticité du document. Le baron Foncet de Montailleurs fut de la même opinion (1). Le roi voulut aussi avoir l'opinion de Terraneo. Ce dernier commence ainsi sa dissertation adressée à Charles Emmanuel : « S. R. M. - In esecuzione de– « g li ordini di V. S. R. M., a me participati dal conte « di Pralormo, ed i quali la M. V. si è degnata di ( r) BoLLATI DI SAINT PIERRE : ll1iscellanea di Sloria Italiana, v. xv1, p. 632 . - Un certain Lavini qui vivait à Turin en 1750 était très habile à falsifier les documents et à fabriquer des titres anciens (V. Carutti: « Storia di Carlo Emanuele III », vo!. n, pag. 205).
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