BASA
ÀCADÉMIE SAiNT ANSELME « gnage le plus authentique que la Vallée d'Aoste « a s11 deffendre sa liberté et sa dignité avec plus « de succès que toutes les autres parties de l'État « des ci-devant Ducs de Savoye, et quoique réduit « dans ces derniers temps à n'être plus qu'un simu– « lacre de son ancienne splendeur, il n'était pas « moins un monument qui rappelait aux valdôtains « les droits dont la patrie avait joui et le regret « toujours prése~1t à l'esprit de les avoir vu dispa– « raître. « La marche en effet d11 pouvoir monarchique " avait déjà dès longtemps terrassé partout ailleurs < les obstacles qui arrêtaient le pouvoir absolu et le « Val d'Aoste conservait encore, après la moitié de " ce siècle, une portion des plus apprétiables de sa « liberté; succombée enfin à peu près comme tou– « tes les autres, il n'est pas surprenant que le sou– « venir de ses prérogatives le jette dans un plus « grand transport, au moment où il voit renaître sa « primitive liberté dépurée encore du mélange de « toutes les servitudes 'aristocratiques..... » . L'auteur développe ensuite quelques théories du Contrat 5·(!ciai sur la souveraineté du peuple; il rap– pelle sommairement les vicissitudes des Trois États et du Conseil des Commis jusqu'aux Royales Cons– titutions de Charles Emmannel III. Après avoir loué les réformes apport~es par la Royale Délégation, l'auteur finit son mémoire par les réflexions sui– vantes: « Ces dernières observations paraîtraient peut-
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