BASA

ACADÉMIE SAI NT ANSELMÈ politique e t administrative du Duché d'Aoste, ici un e noblesse dégén é rée et agonisante se chamaille encore pour de ridicul es droits de préséance . Nos États Gé– né raux, qui avaient eu une e xistence si vivace et si g lori e use , se me ure nt sa ns dignité , sans une protes– t a tion contre l' e nva hissement du pouvoir absolu. Ce travail de démolition a durA pendant tout le règnA de Charles Emmanuel IIJ, qui avait ï:·efusf>, lors de son avènement au trône, de jurer l'observance des franchises et pri– vilèges d'Aoste, dont il avait porté le titre de Duc. Dans un mémorial des Trois États, présenté en l 736, par le comte de Challant-Châtillon, par le comte Perron de San Martino e t par le baron Der– g ère de Vaudan, on demand a it a u Souve rain de con– firme r les droits, fr a nchises e t immunités du Duché , comme l' a vait fait Victor Amédée II en 1656 , 168 2 et l 700. Charles Emmanue l III fit ce tte réponse équi – voqu e : « S. M. a déjà pourvu à la demande con– « ten11 e dans ce t articl e , aya nt ordonné sur le Mé – « marial prése ntt: e t décrété le 1 6 décembre r 730 «. qu e l'on obse rve à l' égard du Duché d'Aos te ce «. qui a é té obse rvé jusqu' à présent ». Pour comprendre ce tte rép onse e t le machiavé– lisme du Président Caissotti e t de l' Avocat Gé– néral Sclarandi, qui l'ont inspirée, nous croyons util e de reproduire le document suivant: «. Si è considerato corne si possa risponder e al «. Memoriale a capi presentato a S. M. da! Ducato 5 • Académi11

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