BASA
X ACADÉMIE SAINT ANSELME piquets dans notre Vallée et y faire fortune. Il n'est que trop vrai que la mauvaise plante de l'envie, de l'égoïsme s'est enraci– née dans notre sol.... E.t pour que l'on ne m'accuse pas de céder à un esprit de dénigrement systématique voici ce qu'écrivait, il y a quelque quarante ans, un historien qui nous connaissait passa– blemrnt: «In ogni tempo le rivalità e le competizioni dila– niarono la regione. Le male piante dell'invidia, della ge– losia, dell'odio partigiano trovando ivi terra ed ambiente propizî ad allignare, crescere, invigorire, fiorire e fruttifi– care, ebbe vita il proverbio che sintetizza quei sentimenti : Cogne roudze Cogne » ..•. Tant que ces mauvaises plantes ne seront pas extirpées de notre sol, il sera parfaitement inutile de parler de démocratie, d'autonomie, de zone franche. l'Historique De Tillier est un vrai plaidoyer de la Cause Valdôtaine; il a été loué par le grand historien César Cantù. les personnages étrangers de vastes envergUTes ont toujours com– pris les justes revendications de notre Vallée. Il n'y a que les nationalistes étroits, bourrus, jaloux qui n'ont jamais su dissimu– ler leurs hostilités et leur pitoyable envie à l'endroit de nos fran– chises et de nos libertés; il en est encore ainsi à l'heure actuelle. Le Municipe inscrivit la somme de L. 6.000 pour la publication de !'Historique dont la première édition parut en 1880 à l'impri– merie Mensio. M. Sylvain Lucat lui donna une forme plus mo– derne, car le style et l'orthographe de De Tillier sont assez ar– chaïques et ne sont pas du tout du 18.me siècle. Monseigneur Duc enrichit cette édition de précieuses notes que nous regrettons de ne pas voir paraître dans la récente publication. Au temps de notre historien, nombre de nos manoirs qui avaient abrité une si bril– lante noblesse passaient déjà à des Seigneurs étrangers et cela le navrait. 251 familles nobles habitèrent nos châteaux, De Tillier en a omis environ 36, ne nous en ayant signalé que 215. C'est bien vrai qu'un certain nombre n'avait laissé aucune trace dans l'his– toire ; d'autres familles ne furent anoblies que plus tard. Quelques unes assez importantes comme les Dochan, De Oscano, plus tard,
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