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ACADEMIE SAINT ANSELME 81 la Rivista Mensile du C. A. I., à la <<Revue Alpine de Lyon » à «La pensée de France » à «L'almanach Val– dôtain ». Ses études embrass·ent bientôt tous les dhamps : la flore, l'histoire, le patois, la philologie, l'étymologie, les vieilles coûtumes etc. Parmi :ses ouvrages historiques nous ne citerons que l.a brochure « Reconnaissances et inféodations dans le Valpelline en 1500 )) et la célèbre « Histoire de la Val– lée d ' Aoste )) où l'on trouve tout ce qu'on désiire savoir sur notre pays. omme écrivain, Henry nous a .laissé de savoureux contes en patois et une belle série de nouvel– les dont la plus connue cc Caigliostro )) nous racoillte ]a fantastique ascension d'une âne sur le Grand Paradis. Ne pouvant plus faiire des ·ascensions, il se contentait dans ses dernières années d'herboriser ou de soigner ses abeilles et de mesurer les avances et les reculs des gla– ciers pour le cc Comitato glaciologico italiano )), L'abbé Henry était devenu une S01rte de patriarche de Valpelline et des montagnes qui l'entourent: tous les alpinistes passaient chez lui. .Sur son registre nous trou– vons les signatures des Bobba, les Crétier, les Barntono, des Rivetti, des Gugliermina, des Kurz, des Gaillaird, des Rey, des Bonacossa, des Gos, des Koanig, des Albert 1er. La Princesse de Piémont aMait souvent le visiter, el– le avait pour lui une estime ·et une vénération toute particulière. Pouvoir passeir quelques heures avec lui dans sa cure c'était une plaisir unique; ,sa conv·ersation, sa façon de faire qui vous paraissait qudquefofa assez drôle et gauche, vous saisissaient. La pipe c'était sa fidèle amie. [l disait souvent en citant Corneille, cc qui vit sans tabac est indigne de vi– vre ». Dernièrement s'adressant à ses amis à la fin d'u11 6 ·Académie