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ÀCArn\:MJE SAi NT ANSELME xxxi Duc veuille expliquer cette confusion par le J ait que « les Sei– gneurs de Challant, bien/aiteurs du Couvent de Verrès, descen– daient des mnrquis de Montferrat ». D'après M. le Comte d'Entrèves, Gisèle serait fille de Béren– ger I, roi d'Italie. Du premier bâtiment, nous dit-il encore, il ne reste que quelques rares vestiges, entre autres les restes d'une vieille tour qui devait être probablement l'ancien clocher. L'Eglise et la Collégiale jurent plusieurs fois reconstruits, mais toujours sur le même emplacement primitif. Cent ans environ après l'érection de ce monastère et, plus précisément en l'an 1050, voilà qu'apparaît la noble famille de Challant qui devait, pendant des siècles, jouer un rôle des plus brillants sur la scène valdôtaine. Cette illustre famille, issue des marquis de Montferrat - les armoiries de ces deux familles sont presque identiques, sauf que les Montferrat ont une bande de sable en plus - s'établit à Aoste vers l'année citée plus haut. M. le Comte d'Entrèves fait paraître sur la scène de l'his– toire valdôtaine, le premier représentant connu de la famille de Challant, Boson I, déjà en IOSO, mais ce personnage n'apparaît à la tête de la noblesse de la Vallée, comme vicomte d'Aoste et comme représentant du Comte de Savoie qu'en 1100. Boniface, marquis de Montferrat, avait obtenu de l'Empereur d'Alltmagne le titre et la charge de vicomte d'Aoste pour l'un de ses trois fils, mais l'on ignore lequel de ses trois fils fut le premier investi de cette dignité. Le 1.er vicomte d'Aoste dont nous ayons con– naissance est Boson I. Après ce Boson, nous trouvons encore cinq générations de vicomtes : Aymon, Boson II, Boson Ill, Boson IV et ses frères Aymon et Godefroy, fils de Boson III; Ebal dit le Grand, fils de Godefroy. Le référendaire nous apprend que le premier à être investi de la Seigneurie de Challant, le 13 avril 1200, ce fut Boson II, fils d'Aymon et que le 1.er prévôt connu du monastère de S. Gil– les est Gison, promu plus tard à l'épiscopat sur le siège d'Aoste (957-963). Dès sa création, ou peut-être plus précisément dès le 12.me siècle, la congrégation de S. Gilles embrassa la règle de