BASA

xxxri ACADÉMIE SAiNT ANSELME S. Augustin, qui s'était généralisée dès le commencement du on– zième siècle. C'est vers l'an 975 que Boson I, évêque d'Aoste, at– tribua au Couvent de Verrès les premières paroisses valdôtaines qui demeurèrent toujours sous sa juridiction : Verrès, Fénis, Chal– lant-St-Victor; Amad lui fut assignée en 1181, St -Marcel en 1161, Anthey en 1249 et lui appartiennent encore de nos jours comme les trois premières. A peine fondé, ce monastère prit un essor merveilleux. Le 16 mars 1062, le pape Alexandre Il fait des éloges, donne des con– seils, adresse des encouragements aux Chanoines réguliers de Ver– rès et en 1145, le Pape Eugène III leur confirmait toutes les pré– rogatives accordées antérieurement. Est-ce en 1113 ou en 1130 ? l'évêque d'Aoste, ( est ce Boson II ou Herbert ?) leur confia la paroisse de la-Thuile et le Petit St-Bernard qu'ils régirent jus– qu'en 1466. Vers la moitié du XII.me siècle et précisément l'an 1145, le Couvent de Verrès eut sous sa dépendance les trois égli– ses de S. Ambroise, de S. Pierre et de S. Fidèle à Ivrée et l'église de S. Emilien à Cigliano. Boson II, premier Seigneur de Challant et de Villa, fit re– l aire une aile de la maison en 1165. M. le Comte d'Entrèves nous fait remarquer que « le~ mar– quis de Montferrat se considérèrent toujours les hauts protecteurs du Couvent et qu'un marquis Boniface adressa au Chapitre en 1198 une lettre par laquelle il leur accordait un sauf-conduit pour que tous les membres de la Communauté puissent parcourir libre– ment les territoires de ses états - sine molestia ~- Cela prouverait, contrairement à l'assertion de Mgr Duc, qu'ils n'ont pas tort les historiens qui attribuent la fondation du Couvent au marquis du Montferrat et que celui-ci avait réellement une ingérence sur le Couvent et sur des territoires de la Vallée. Ebal fut le dernier vicomte d'Aoste car, nous le voyons re– noncer à cette charge, l'an 1295, et en échanger les privilèges contre la moitié du Château et Seigneurie de Montjovet. La période de la plus grande splendeur du monastère va, selon le rapporteur, du commencement du XIII.me siècle jusque

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