BASA

ACADÉMJE SAINT ANSELME XLI 1Jolution française et l'Empire. Il est considéré comme le créateur du roman national français. « La comédie française » célébra, avec l'intervention du gouvernement, le centenaire de sa naissance et lui fit élever un monument. A Paris, Nancy, Sarrebourg des « rues sont intitulées à son nom ». Nous trouvons aussi en Belgi– que un Chq,trian Jean-Baptiste qui brilla au barreau de Bruxel– les, un Chatrian Pierre ingénieur, établi à Nancy. Machet Joseph est la tige d'une famille qui par son acti1Jite, son savoir faire parvint à réaliser une fortune des plus opulentes à Nancy et qui aujourd'hui Pst fixée à Paris. Martin Besenval, émigré en Suisse (Soleure), d'abord orfè1Jre devint bourgeois de cette ville, ensuite grand conseiller du Canton, bailli de Lugano ; il acheta les Seigneuries de Biss et de Diderhein, de Brunstatt en Alsace et jut enfin anobli par Louis XIV parce que, paraît-il, il le « sauva dans une rafle » . Sa lignée baronniale subsiste encore. Parmi ses descendants se distinguèrent: 1. Jean Victor, capi– taine en France, conseiller cantonal, l. er magistrat de Soleure. Il écrivit en 1691 à notre Conseil des Commis, lui offrant ses services; 2. Pierre Joseph Jean Victor, colonel des gardes suis– ses, ambassadeur de Louis XIV en Suède, en Pologne. Il fut chargé par le roi de France de s'interposer entre le roi de Suède Charles XII et Pierre le Grand et de former une ligue contre l'Angleterre. M. Vesan nous fait observer que tous ces personnages gar– dèrent intacte la foi de lwr baptême et leurs pratiques religieu– ses. Le rapporteur laisse de coté tant d'autres illustrations qui honorërent leur pays d'origine pour évoquer le souvenir d'une per– sonnalité dont le nom vit encore dans la Vallée d'Aoste, auréolé d'une incomparable gloire: le Prieur Gal, cofondateur de cette Académie, père de l'histoire valdôtaine, chanoineprieur de S. Ours, préconisé à l'évêché de Suse qu'il refusa, membre de plusieurs sociétés savantes. Ce prêtre humble, pieux, charitable, brillait comme une étoile de première grandeur sous le ciel 1Jaldôtain. Il a couvert de son manteau protecteur les vieux monuments de l'antique cité, les dé-

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