BASA

ACADÉMIE SAINT ANSELMË député plusieurs fois auprès du Souverain par le Conseil des Commis, pour des affaires de spéciale urgence. En 1 708, ayant été brutalement traité par le commandant militaire d'Aoste, colonel De Beaulieu, il s'en plaignit au Conseil des Commis, qui recourut immédiateme nt à Turin. Huit jours après, par ordre exprès de S. A. le Duc Victor Amédée II, plus tard roi, le colonel De Beaulieu dut faire ses excuses à M. De Tillier en présence du gouverneur. Sous le régime guerrier de ces années-là, une pareille satis– faction, si promptement accordée au secrétaire des États, fut certainement une chose bien extraordinaire et témoigne de la haute estime dans laquelle il était tenu, ainsi que de l'affection personnelle du Souve– ratn. Jean Baptiste De Tillier épousa en premières noces, le 2 1 septembre 1 702, Claudine Julienne La– cheriette (La Chériète), dernière survivante d'une ancienne famille nobl e d'Aoste. Elle mourut le 6 septembre 1 7 1 2. Dans son N obiliafre, à la fin de la g énéalogie des Lacheriette, notre historien mentionne la mort de son épouse et finit tristement par ces mots « reqttiescat in pace ». Après dix ans de veuvage, il épousa, le 2 1 septembre I 722, la demoiselle Suzanne Françoise, deuxième fille de Pierre Philibert Sarriod de la Tour. Il eut de ces deux mariages onze enfants. Le 2 7 septembre 1742, sur sa demande et en considération de son long service et de ses infirmi-

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