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. ï:v ACAD~MIE SA!NT ANSEl.ME que part, Tancredi Tibaldi et autres, le font mourir le 3 Mars 1745 dans sa villa de St Christophe, tandis qu'il appert des Re– gistres des décès de la paroisse Saint Jean d'Aoste qu'il y mourut le 11 Mars 1744. C'est aussi le témoignage de Mgr Duc. Notre grand historien, fils des nobles Jean Michel et Anne Marie Derriard, et non Françoise Dubois, comme l'indique Sylvain Lucat, naquit à Aoste le 24 Juin 1678. Après de brillantes études au Collège de la Cité, ensuite en Savoie, il conquit son doctorat en droit à l'Université de Valence. A peine âgé de 22 ans, le 1 Février 1700, il est nommé Secrétaire des États du Duché, en remplacement de son oncle J. Georges De Tillier (d'après Sylvain Lucat cet oncle était le Colonel Eugène Gaspard De Tillier) ce qui n'est guère admissible. Le 19 septembre 1702, le jeune Secrétaire allumait le flam– beau de l'hymen, contractait alliance avec la noble demoiselle Anne Claudine de La Chériète (Gignod), fille du Seigneur Jean .Claude de La Chériète, des Seigneurs impairs et Capitaine des milices du Duché. Sylvain Lucat dans son bel aperçu sur De Tillier (Lectures des écoles et Familles Valdôtaines p. 246) assigne au décès de notre historien une date différente mais plus précise que celle qu'il lui avait assignée ailleurs, c'est-à-dire le 10 Février (au lieu du 11 mars date réelle) 1744. Pendant les 44 années de Secrétariat aux États du Duché, De Tillier joua un rôle de premier ordre. Toutes les affaires ad– ministratives passaient dans ses mains. Combien de fois fut·il Dé– puté auprès du Souverain pour pdrorer la Cause Valdôtaine ! Au Conseil des Trois-États, il put fouiller à loisir les archives; chez les Seigneurs, il lui fut donné d'examiner et de compulser leurs parchemins de famille et recueillir des données pour asseoir l'histoire valdôtaine sur des documents certains. Aussi admire-t-on dans son Historique et dans son Nobiliaire une abondance exceptionnelle de renseignements, d'abord sur les Seigneuries Valdôtaines, ensuite sur les luttes que nos populations eurent à soutenir avec leurs Souverains pour la sauvegarde de

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