BASA

ÀCADËMIE SA!NT ANSELME jt < ayant reçu d'icy des ordres contraires, j'ay été « obligé de remettre la partie à une autre fois et < revenir icy pour repartir dans peu de jours pour « Dijon, où je dois me rendre de nouveau à l'occa– « sion du procès que j'y sollicite depuis longtemps. « Je remis à mon passage à Orléans votre manus– " crit bien cacheté à un officier du Régiment du « Roy, avec qui j'ai fait la route de Nantes, pour " le rendre à l'auteur en question qui est présente– « ment à Paris. Cet officier est un très galant hom– « me qui m'a promis de rendre le paquet en main < propre; lorsque j'auray avis de réception, je vous « en feray part. .... ». Le jour suivant il écrit de la même ville : " J'aurais été plus exact à vous écrire, si j e n'avais « attendu de jour en jour l'arrivée de l'auteur de c l'histoire générale, comme il me l'avait fait espé· " rer par ses lettres, mais il m'écrit de Châlons du < 28 du mois dernier qu'il part pour Paris d'ordre « de ses supérieurs. Il me prie de luy envoyer en « cette ville là votre manuscrit, et comme je pars « pour Nantes et que peut-être, à mon retour, j'iray « faire un tour à Paris au cas que mes affaires me « le permettent, je l'emporte avec moy pour le ren– « dre en main propre, ou pour le faire tenir par « voye seure, si je ne puis pas absolument me dé– « tourner lorsque je seray de retour .à Orléans ». Novallet écrit encore de Dijon en 1723 : " Je < comptais de trouver icy l'auteur de l'histoire gé– < nérale, mais il est retenu à Paris par quelque lé-

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