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ACAD:~:MIE SAINT ANSELME cle conservaient, avec un reste d'indépendance et de dignité, un culte pour l'histoire et les anciennes tra– ditions du pays. Dans l'érection de notre Hôtel-de– Ville, le baron Emmanuel Bich et plus tard l' avocat Remy Chevalier se sont inspirés de ces souve nirs.( r ). En r 865, il fut qu estion de livrer à la presse l'I-:fi"storique de De Tilli er. Le Municipe d'Aoste ins– crivit, à cet effet, dans son bilan la somme de lires 6.ooo et nomma une Commission composée de MM. les avocats Paris , Chevalier et Martinet, auxquels ·on adjoignit ensuite M. le chan. Bérard et M. le chan– celier Armand Grange. Ce projet échoua. En r 879, le Conseil Provincial de Turin alloua pour le même but un subside de lires r .ooo. Enfin en r 880, M. Louis Mensio, imprimeur, commença courageuse~ ment, de sa propre initia tive, la publication de !'His.– torique sur le journal La F euitle d'Annonces (2). M. le chanoine Bérard s'était chargé -de la révision du texte, mais il ne put soigner que la partie trai– tant du Gouvernement poHtique et économique. .Ce fut M. le professeur Sylvain Lucat, secrétaire-chef dH Municipe d'Aoste, qui continua cette œuvre et il s'.en (1) Le baron Emman uel Bich , syndic d'Aoste et protomé– decin du Duché, fit commencer en 1839 la construction de !' H ô– tel-de-Ville sur l'emplacemen t du couvent de St-François, où se tenaient les assemblées des T rois États. En 1863 , l'avocat Che– valier fit décorer le grand salon par deu:_l{ artistes valdôtains, Alexandre et Auguste Artari, qui y représentèrent l'entrée du comte Vert à Aoste et dépeignirent les quatre médai ll oris de Sai11t Anselme, René de Challand, Roncas et De :.Tillier. ' ' ' (2) S. LUCAT: Préface à la première édition \ p •. rn; ,. _, . .. ~ ·~ 1 3 • Acadimi•