BASA
ÀCAm\:MIE SAINT ÀN:!IELME véridiques, Muratori et Denina, ont rencontré bien des entraves dans la politique ombrageuse de la Cour de Turin. Les ministres Mellarede et De Saint– Laurent, les procureurs généraux Maistre et Cais– sotti s'entendaient à merveill e à museler les histo– riens trop curieux ou trop indépendants. Jea n Bap– tiste De Tillier, qui venait dérouter leurs combinai– sons politiques, ne devait pas s'attendre à un ac– cueil plus favorable. 8. - On s'occupe de 1' «Historique» en dehors de la Vallée Dès l'an 17 24, à Turin, on commençait à s'oc– cuper de l'histoire de la Vallée d 'Aoste. Deux let– tres adressées par le baron François Gaspard d'Avise à Jean Baptiste De Tillier nous fournissent quelques renseignements à cet endroit : 1. - « Turin, ce 1 S janvier 1 724. - Je ne c puis mieux m'adresser qu 'à vous, mon cher ami, « pour me mettre au fait de l'histoire qui prouve < que le Duché d'Aoste estait, avant qu'il fut à la c: Maison de Savoye, une portion de la Bourgogne. < Faites moy le plaisir de m'en envoier par la poste « une époque (sic) et les livres qui peuvent la sou– " tenir et par lesquels on peut la justifier. Je vous < en seray très redevable ... . ». 2. - « Turin, ce 22 janvier 1724. J'ay < sceu, mon cher Monsieur, que M. l'abbé de Ru-
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