BASA

ÀCADÉMIE SAINT ANSELME J<~ v ous remerci e en core, "Monse igneur, et je m e re· comm ,, nd1~ à vos pri è rPs , je r e commande toutes les per– s <> nrH· s q ui me snnt chè r·es, ce ll es qui appartienn ent à cette vi e, e t ce ll es qu e Di eu a voulu rappeler dans ce ll e invi– sible à nos y e ux tnrt'stres, priez pour t ous , Mons eig m·ur, je vous pri e ! C'P st a vec les se ntiments ùe respect le plus filial Pt d e la plus sin cè re affect io n qu e j1) me dis, Monse ign eur Votre très aff.née MARGUERITE. 4 ao1Î.t 1906. Majesté, C'est avec des transports de joie que les valdôtains acclament, chaq11e année, l'arrivée de leur ancienne souveraine qui vient res· pirer l'air pur de nos montagnes et les senteurs de nos forêts . Je partage le bonheur de mes d1:océsains. C'est avec un nouveau plai· sir qu'il m'est permis d 'offrir à V. M. mes hommages et mes vœux. Nous avançons en âge, nous voyons disparaître les personnes qui nous sont chères. La perte de ces personnes ne fait que raviver les sentiments d'attachement à celles qui nous restent. Puisse V. M. goûter un parfait repos dans la Villa Savoie. Que les fâcheuses nouvelles, que la maladie, la mélancoiiF, que tout accident fuyent loin de ce charmant séjour. Que nos Alpe~ soient toujonrs propices à notre Auguste Souveraine. Gressoney , I4 août 1906 . Monseigneur, Je remercie de tout mon cœur V. E. de sa bonne lettre du 4 août et de ses aimables s ouhaits. Je suis si contente de me retrouver dans mes chères montagnes e t vous avez bien raison, Monseign e ur, de dire qu'elles d o nne nt la sa nté, car cet air excellent _s embl e re– doubler les forc es .

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