BASA

ACADÉMIE SAINT ANSELME 55 fia non seulement le commandement des troupes de la République, mais Iui concéda la main de sa propre nièce Béatrice (4) cc Il che mosse quella Repubblica a costi– tui~fo Governatore della città nel quale officio per tre anni si deportà molto prudentemente et con sua gran gloria, perchè la fama era girande per tutta ['ltalia et a Roma fu giudicato degno 'Per l'honore et dignità di Senatore Romano - un tître que tous les princes du sang recherchaient de recevoir - ·senza che lui mai l'ha· vesse riceircato. Et appena hebbe fornito H triennio a Genova fu chiamato a Roma ad essere Senator Roma– no)) , (5) Mais une mort prématurée mit un terme à une car– rière si pleine d'avenir (Godefroy mourut à Gênes à l'âge de 35 ans) et ce fut Aymon, son tœoisième fils, qui hérita de l'immense fortune du père et du grand - père. Aymon, seigneur de Fénis et d'Aymavilles, né à Gênes vers l'an 1305 est une des plus nobles figures de la mai– son de OhaŒlant aussi bien par l'extension de ses fiefs que par sa valeur personneHe. TrésOII'ier Général du Com– te Vert, il fut ensuite Gouvemeur du Comte Rouge et son Lieutenant Général pour les Etats ultramontains. Les châteaux de Fénis et d'Aymavilles, construits à peu de temps d'intervalle, sont encore la preuve aujou11d'hui du degré de puissance et de magnificence auquel était parvenu cette illustre famille. Ces oeuvres colossales et artistiques suffiraient à elles seules à immortaliser le nom d'Aymon de Challant. Ses fils portèrent encore plus haut ]'honneur de cette maison princière. (( Ma quale et quanto fusse Aimone di Chiallant si pua comprendere daJlla figlivolanza havuta, che furnno sei maschi et quattro femene . Dei maschi qual maggior prosperità et mag~ior lume poteva aspettar la casa di Chiallant? Qua) honore? Il padre et la madre erano Go– vernatod del Conte Rosso, il primogenito figlivolo, Bo-