BASA

56 ACADÉMIE SAINT ANSELME ni fazio, primo l\fareschial di Savoia, Amedeo, il secon– dogenito, Governator del Chiabiles et Voaid, il t erzo, An– t onio, Arcivescovo di Tar entasia, Cardinale et Vice Can– cellario di S. ta Chiesa, Gullielmo, Vescovo di Losanna . Francesco, Vescovo di Genevra et Jacomo, cJhe morse giovane all'assalto et guerira di Carrignano ». (6) Antoine était donc le troisième des fi'ls d'Aymon. La date de sa naissance peut être fixée veirs l'année 1350, car ]'esquisse du portrait qui nous a été trans– mis par Ric1henta1 (7) accuse un homme âgé d'une soi– xantaine d'années. Il est presque certain qu'il vit ie jour à Chambéry ca,r son père et sa mère étaient très sou– vent appelés auprès du Comte de Savoie, mais il passa sans doute son enfance à Fénis et à Aymavilles où sa famille se r endait de temps en temps. S'étant adonné à l'étude de la jurisprudence il reçut le titre de docteur et se produisit encore très jeune à la cour de l'antipape Cl ément VII. RobeTt de Genève était étroitement lié par les •Jiens du sang et par ses relations politiques avec la Maison de Savoie qui s'était hâtée en conséquence d'em· brasser son parti. De noble naissance, libéral, magnifi– q ue, ami d u faste et de .l'éclat, il voulut que sa cour fùt composée des repirésentants des plus illustres familles. Ainsi la nobl esse de sa famillle, les richesses dont elle disposait, son crédit et ses alliances, les mérites d'An– toine de Challant expliquèrent le succès qu' i 1 l obtint bientôt à la cour d'Avignon et son élévation aux im– portantes dignités ecclésiastiques auxquelles iŒ parvien– dra. Arrivés à ce point d e notre récit, nous nous voyons obfü{és d'ouvrir encore une pairenthèse pour dire deux mots du fameux schisme d'Occident, une des épreuves plus terribles qu'ait subi l'Eglise Catholique. Pendant quwrante ans elle a cherché, sans le trouver, son véritable chef, un Pontife qui fût reconnu sans contestation. « Ce

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=