BASA
ACADtMIE SAINT ANSELME cilement accordées par les supérieurs dans un esprit de vraie ciharité franciscaine, très large, comme le vou:Iait Notre Pèire St. François. « Si notll'e dôtuire est perpétuelle, sauf les raisons majeures, nous pouvons toujours saluer, rideau levé, nos proches parents lorsqu'ils nous font visite, donc le monde se tTümpe en nous considérant des « enterrées vivantes )) ; nous nous considérons et voulons être des « forces vives )) qui travaillent pour l'humanité et pour la gloire de Dieu. Ad majorern Dei gloriam ! A Dieu nous parlons des hom– mes, nous nous efforçons de Lui rendœ ce culte qui Lui est dû, nous le prions poull' nous et pou'l' tous ceux qui dans le monde ne prient pas, pour ceux qui « ne sa– vent pas J> et pour ceux qui « ne veulent pas » prier ». (16) La voix suave qui jusque là m'avait parlé denière une grille doublée d'un épais voile noiir, s'était tue. Le colloque était fini et je quittais le pall'loir non sans avoir observé encore une fois la sentence sévère écrite au des– sus de la petite fenêtre grillée par laquelle j'avais en– tendu ces paroles édifiantes. Je vous la transcris pour fi– nM· , afin que vous puissiez la méditer : << Le plaisir de mourir sans peineis . vaut bien la peine de vivre sans plaisirs » (17) Châtillon, le 15 août 1951 - Fête de l'Assomption. Comte CHARLES n'ENTRÈVES. NOTES 1) - Historia della casa di Challant e di Madruzzo de Vigilio Vescovi - Manuscrit inédit portant la date du 28 juin 1638 con– servé dans le·s Archives du château de Châtillon. 2) - Fragments d'histoire valdôtaine - « Tre romantiche ro– vine ». 3) - Vigilio Vescovi - ibid. pag. 61.
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