BASA

ACADÉMIE SAINT ANSELME 69 12) Vigilio Vescovi - ibid. 90. 13) Les historiens comptent jusqu'à 380 maisons qui re– çurent sa réforme aussi bien en France qu'en Allemagne, en Ita– lie, en Espagne et en Portug,al. Telle est l'oeuvre de celle qui ai– mait s'appeler humblement: «La pet.ite ancelle du Seigneur». ( S.te Colette Vierge et Réformatrice de l'Ordre de S.te Clair, par le chan. De Vrégille - Monastère de S.te Colette de Be,sançon - 1929). 14) - Dans l'article «In ricordo dell'Anno Santo» paru sur Le Messager Val<lôtain 1951, j'avai,s reporté le pas,sage suivant, tiré du journal Il nostro tempo: «Le clarisse che ancora og,gi esi– stono seguono la regola di quella contessina che prese il nome di S. Chiara. Le « Colettine » vanno anco.ra più in là con la ;pe– nitenzoa. Sentite: Portano un saio bi.gio setoloso e ruvido. Dormono su due tavole. Nei piedi niente as·solutamente d'estate corne d'in– verno. Non hanno nè tavoli nè inginocchiatoi, di modo che si in– ginocchiano per te.rra senza sostene11si .sul panchetto coi gomiti. Si siedono sui talloni. Non parlano che un'ora alla .settimana, si al– zano a mezzanotte e per due ore reoitano il breviario. Ritornano sulle dure tavole di legno a riposare il corpo per rialz,arsi alle cinque. Durante il giorno alternano il lavoro alla preghiera, alla contempJ.azione e alla penitenza ». 15) - Voici un pa&sage des füspositions lais,sées par S.te Co– lette dans une lettre: « Obé~ssance, pauvreté absolue, chasteté, o– raison continuelle, jeûne, veille, nudité des pieds, mortification des sens, silence, corrections, larmes, soupi!l1S, observance de la rè– gle, office divin, lecture de la S.te Ecriture, S.te Messe, réceptfon du Corps de N. S. Jésus Chr~st, souvenir de la mort, de la Pas– sion de Notre Seigneur». - G. Dore - Santa Coletta poverella di Dio - Casa Editrice S. Paolo. 16) - «Et à tous ceux qui voudraient demander comment une vie qui pourrait ·Sembler si monotone peut être vécue avec une si joyeuse sérénité, je dirai que le Règne de Dieu est inté– rieur ·et que chacun de nous porte en soi son soleil et sa brume. Que la véritable liberté est faite de renonciation de la vie céleste. La Colettfne aux pieds nus, portant jour et nuit son habit de pénitence, s'endormant le soir sur sa couchette de planches, se 1evant à minuit, jeûnant toute .sa vie et alternant le travail à la prière, e·st la créature la plus heureuse de la terre. Elle ne se préoccupe pas du lendemain car elle sait que c 'e.st son Père Cé– leste qui pourvoira pour elle. Elle vit comme les oiseaux dont pal1le l'Evangile qui «n'amassent rien dans les gl'eniers »; le voeu

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