BASA

72 ACADÉMIE SAINT ANSELME fr équenter d'assez prè:s le P ère Secchi, di-recteur de !'Ob– servatoire du Vatican , et recevoir de lui les premières leçons d'astronomie, branche qu'il affectionnait tout par– ticulièrement. Il est ordonné pr être en 1870, au moment où la guerre franco -allemande éclate. Ce qui l'oblige à s'installer hors de son diocèse. Il se retire à Dijon, où Mgr. R ivet, l'évêque diocésa;in, l'accueille parterne:lle– ment. Il est nommé aumônie:r des carmélites· de Stras– bourg, r éfugiée3 elles aussi à Dijon. C'est dans ce foyer de recueillement qu'il mÛirit son projet: réuniir une fa. mille religieuse qui défendrait la foi par les mêmes ar– mes av~ lesquelles on l'attaque. Il s'efforce de prendre coutact avec plusieurs couvents, mruis son projet est mal accueilli. Il put enfin ll'entrer au noviciat des P. Béné– dictfos de Mairiastein (Suisse), qui étaient alors réfugiés à Delle. C'était le 15 octobre 1877. Il y fait profession l'année suivante. le 16 oct. 1878. Le Rév.me abbé Mgr. Motschi lui donne alors la permi ssion d e fonder un monastère de son goût. C'est le moment où Jes épreuves commencent: la recherche d'un couvent avec tout ce que cela comporrte d'aventures, de fatigues et de refus. Ce fut encûlfe l'é– vêque de Dijon qui lui tendit une main secourable, en lui permettant d'installer à Grignon, dans un vieux châ– teau, son essai de fondation religieuse. Peu à peu ]es as– pirants anivent, et l'espérance av~ eux. Le supérieur y installe bientôt un obserrvato.fre as– trcmomique et météorologique qui fut vite connu dans le mond e savant. Il p ublie diverses revues, qui précisent sa pensée fondamenta;le. Tout d'abord le Piroslogium, bulletin de l'observatoiire de Grignon pour l'avancement des sciences et de Ia philO'sophie de .Ja natuir·e. Plus tard ce bulletin sera complété par le Monologium Cluniacense, bulletin d'histoire, de philosophie et de tJhéulogie.

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