BASA
ACADÉMIE SAINT ANSELME 73 Il est correspondant de plusieurs sociétés savantes, en pa~ticulier de l'académie des Sciences de Par,is. L 'oeuvre a tout en main pour réussir. Rome mê– me est favmable. I ,éon XIII donne deux brefs laudatifs; l'un en date du 7 déc. 1889, l'autre du 2 nov. 1892. Déjà auparavant Mgr. Rivet, évêque de Dijon, avait approuvé la fonda– tion, ie 22 juillet 1882. La communauté s'agrandit, au point qu'elle songe il essaime~. En 1888, elle envoie à Cluny, dans le her– ceau même de l'antique abbaye, queiques-uns de ses memhres. En 1894, quelques autres vont occuper le p1r,ieuré de Souvigny, dans le diocèse d e Moulins. Ce plI'ieuré ap– partenait autrefois à Cluny; St. Mayeul en 994 et St. Odilœ1 en 1049 vinrent y mourir. Sur leur tombe com– mença bientôt un pèlerinage célèbre qui drnra jusqu•à la révolution de 1793. Épreuves C est une loi générale, semble-t-11, qui vaut pour les individus comme pour le<; institutions que tout ce qui doit porter du fruit ait à subir les épreuves des hom– me~" ou des événements. Ces douleurs ne furent pas é– pargnées aux bénédictins de dom Lamey. La souff1rance la plus pénible fut s1ms doute l'in– compréhension, voire même l'hostil[té de certains béné– dictins noilI's qui voyaient d'un mauvais oeil la restau– ratiort de l'ancien ordre de Cluny. Lls mirent tout en oeuvre auprès de Rome et des évêques pour faire som– brer la nouvelle institution. Et malheuœusement ils réus– sirent. Puis ce furent les événements de 1901, les luttes rreligieuses en France, qui aboutirent aux fameuses lois
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