BASA
86 ACADÉMIE SAINT ANSELME çaise, n'ont pas peu contribué à préserver notre par– leure de toutes scories, de tout alliage impur. Aucun français ne pourra disconve nir que notre région sœur - la Savoie - n'ait produit les plus excellents vir– tuoses du plus pur et du plus châtié idiome de France. Qu 'on me passe ces pléonasmes pas du tout inutiles. Qui en effet n'admire en saint François de Sales « l'abondance joyeuse et fleurie de ses déve– loppements ) , la suavité exquise de sa phaséologie? Bossuet disait que ses ouvrages sont d'un charme irrésistible. Le jurisconsulte Antoine Favre, l'historien Costa de Beauregard ont écrit avec une force émou– vante et pénétrante. Vaugelas, cet « éplucheur de syllabes ) , comme le qualifie Thomas Corneille, a substitué la discipline dans les lettres. Tous s'accdr– dent à reconnaître que Joseph De Maistre est le plus pur écrivain français, que son frère Xavier est un prosateur ingénieux et des plus spirituels. Henri Bordeaux se fait lire par l'atticisme de son style. Peut nous chaut qu'un Tibaldi, aveuglé par le parti pris, ait risqué cette déloyauté littéraire : < .... La Valle di Aosta non ebbe mai uno scrittore c: che nella repubblica delle lettere abbia acquistato < una notorietà qualsiasi. Un forte impulso allo stu– « dio della lingua di Fénelon et di Voltaire gli « studiosi nostri non l'ebbero - al dire dell'abate « Fenoil - che sotto la direzione dei Gesuiti ..... < Furono studenti dei Gesuiti i Laurent Cerise, i < Bochet, i Duc, i Cavagnet, i Gérard, i Gal, ch'ivi < fecero fiorire la lingua di Francia e diedero i mi-
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=