BASA
ACADÉMIE SAINT ANSELME « gliori saggi che passa vantare la letteratura valli– « giana. Ma tutti quei nomi, per quanta chiari, non « possono competere colla eletta schiera di scrittori « della vicina Savoia... ». Croirait-on en vérité que l'auteur de Junù et Italicus eût osé pousser son outrecuidance jusqu'à cet excès de pleutrerie? Savez– vous pourquoi il a endêvé à ce point? Parce qu'on ne l'a pas accepté comme président de la Ligue pour la protection de la langue française en Vallée d'Aoste. Certes Tibaldi a sa grandeur, si ce n'est com– me historien, au moins comme littérateur. Il a écrit des ouvrages qui resteront et d'autres qui sont déjà oubliés. Parfois il n'est qu'un fignoleur de phrases, jouant le rôle d'un piètre zoïle et presque jamais celui d'un aristarque impartial. Qu'il ne prête pas si gratuitement à Fenoil cette exécution si rapide des écrivains valdôtains et ce chef-d'œuvre de critique littéraire et de justice distributive. M. Tibaldi n'aurait pas dû ignorer les merveil– leux mandements de Mgr Duc, qui à eux seuls cons– tituent un des plus beaux monuments de la littéra– ture française et au sujet desquels les prélats d'outre– mont ne tarissaient pas en éloges. Nous sommes trop bons valdôtains, nous sommes trop fiers de no– tre personnalité collective pour oublier le vif éclat que la littérature française a jeté sur notre terre valdôtaine au siècle dernier. Naïve hyperbole ! Hy– peresthésie! Clamera quelqu'un. Soit! Il m'est per– mis quand même de constater que nous comptons
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