BASA
ACADÉMIE SAINT ANSELME 89 du grand siècle de Bossuet. On disait du cordelier P. Favre, qu'il avait la pathétique et électrisante éloquence de Massillon. Les sermons de Ducly et du P. Favre ne sont pas parvenus jusqu'à nous. Leurs manuscrits sont-ils peut-être allés se perdre chez les débitants de sel et tabac ou dans les fourneaux. Le chan. Edouard Bérard, le prieur Antoine Gal de la Collégiale, l'avocat Gal ont eu pour leur idiome, plusieurs fois séculaire, un respect qui tou– chait à la vénération, une sorte de culte. Ils ont été de l'école du vrai, du juste, du beau, soumis aux règles de la raison. « La Langue française dans la Vallée d'Aoste », ouvrage remarquable du chanoine Bérard; « Les antiquités romai'nes » du chan. prieur A. Gal ; « L'homme i'ndividuel et social », c Dùu ou le revolver » et « Voyage en Terre Sainte '> de I'avt. Gal, ont une incomparable tenue littéraire. Toute cette brillante légion d'historiens, de mo– nographes, tels que l' abbé Ferdinand Fenoil, le chan. Laurent, le chan. Beuchod, Claude Bochet, Arnod, Marquis, A. Roux; de polémistes, comme l'avocat Bruno Favre, le pro( Antoine Farinet, l'avt. Léo– nard Duc, les avocats Venance Défey, Chevalier, Joseph Torrione, le prof. François Farinet, Napoléon Bich, etc., qui pouvaient hardiment aller sur les bri– sées des écrivains d' outre-mont, faudrait-il les rélé– guer au rancart? Plus tard, parmi les meilleurs artisans du beau langage, nous mentionnerons le chan. Pierre Joseph Béthaz, polémiste à la griffe de lion, phychologue
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