BASA
ACADÉMIE SAINT ANSELME les champs de bataille. Il nous a laissé deux chefs– d'œuvre : c Le Pays natal » et « Le chanoine Fru– taz ». C'est seulement dommage que notre cause linguistique n'ait pas trouvé dans un écrivain et un orateur de cette taille un défenseur plus ferme, plus fidèle et plus constant. Le Bu//ett."n de la Ligue, rédigé dans une mer– .veilleuse langue française par le doct. Anselme Réan et son fils l'avt. Vincent, passera à la postérité comme le plus énergique, le plus patriotique plai– doyer en faveur de nos droits ethniques et surtout de l'idiome qui fut le premier vagissement de notre enfance, le chant de nos joies et de nos douleurs, l'épopée de nos gloires, de nos espérances. Le doct. Réan a soutenu aussi une polémique assez ardente pour la revendication valdôtaine de !'Hôpital Mauricien et une autre pour l'attribution au P. Laurent, de la fondation de l'Orphelinat. Qui n'a savouré le lyrisme frémissant d'enthou– siasme, la langue d'un charme ensorcelant de M. le prof. Louis Jaccod dans <1 Nos Raùons d'être > du premier numéro de la revue Augusta Prœtori·a? L'harmonie parfaite, la mélodie caressante, l' orfè– vrerie délicate et musicale du style qui enveloppent et sertissent ses périodes? Qui n'a lu au coin de l'âtre avec un ravissement toujours renouvelé ses « Glanures Valdôtai"nés » si prisées de René Bazin ? M. le prof. Louis Frutaz a revendiqué dans La Tranchée Valdôtaine les droits des ex-combattants, avec une vigueur d'expressions admirable. C'était
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