BASA

ACADEMIE SAINT ANSELMÈ 93 pour la patrie valdôtaine, pour nos traditions loca– les, le patriarcalisme de nos ancêtres, la vaillance de nos preux, pour nos franchises séculaires, pour la langue de nos sanctuaires et de nos foyers. Les prof. Sylvain Vesan et Sylvain Lucat, ainsi que le chan . Noussan, sont des historiens attrayants. L'histoire d'Antoine de Challant, publiée par le chan. Sylvain Vesan, se lit avec un vrai délice et le plus vif intérêt. Monseigneur Duc, dans ses ouvra– ges historiques, apologétiques, comme dans ses Man– dements, a des constructions soignées, savantes, un style compassé, où chaque mot, chaque tour est cal– culé, pesé. Souvent il procède par interrogation. Nous devons au chan. Vescoz un tas de pro– ductions variées, écrites en un bon français, très lucide ; au chan. Duc Étienne un certain nombre de monographies paroissiales, sur Arnad, Verrès, etc., une biographie sur Mgr Jans ; au chan. Roux une monographie un peu laconique d'Arvier, plusieurs opuscules hagiographiques qui sont d'une lecture agréable et non sans intérêt. Un bel ouvrage de M. Roux c'est son étude sur le chan. Béthaz. M. Napoléon Bich traitait, surtout dans l'alma– nach des agriculteurs, les sujets les plus arides de zootechnie, d'ampélographie, de zimologie, d'agro– nomie, etc., avec des tournures si captivantes qu'elles en faisaient oublier la sécheresse. Un opuscule très instructif c'est celui qui donne des aperçus sur <1 L'avenir de la Vallée d'Aoste ». M. l'abbé Amé Gorret, le meilleur représentant

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