BASA

ACADtMIE SAINT ANSELME 95 M. le chan . Lale-Démoz , critique littéraire ac– compli , polygraphe de talent, a une langue où sont harmonieusement condensées et fondues les sévérités de l'art classique et les énergies de la fantaisie ro– mantique. Ses divers articles, sa magnifiue étude sur Fabié se lisent avec une délectation et un intérêt toujours croissants. M. l'abbé Joseph Trèves, fouilleur inlassable, propagandiste conquérant, écrivain d'une prodigieuse fécondité , maniait la langue française avec at;tant d'élégance que de dextérité. Son œuvre capitale : c Une injustièe qui crù vengeance » est un virulent réquisitoire contre la suppression d'un grand nombre d'écoles rurales. Ses autres opuscules: « A la re– cherche de la fondation des écoles >, « Écrivons l' ht"s– toz're de nos parot"sses », « Le Ru d' Émarèse », « La Caisse-pension des travailleurs >, méritent d'être lus. Là, comme partout et, notamment dans les épitres, qui foisonnaient comme les champignons après les pluies d'automne, les phrases jaillissaient de sa plu– me avec une facilité déconcertante. M. Antoine Chanoux, professeur de français émérite, et M. l'abbé Jacques Christillin, nous ont donné, l'un des nouvelles affriolantes et l'autre des légendes d'une fantasmagorie prestigieuse qui horri– pile. Le notaire Emile Chanoux écrivait avec une logique pondérée, réfléchie, sans lantiponnage ni su– perfétation de mots ; tout dénotait en lui une grande maturité de jugement et une justesse de visuelle très avertie.

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