BASA
ACADÉMJE SAINT ANSELME 97 chanoine de la Collégiale, deva it s'affirmer avec la même puis sance, si ce n'est dan s ses sermons dog– matig ues et paréné tiques où il n 'avait ni vie, ni ac– tion, ni richesse de pensées, surtout da ns ses ser– mons sur les fin s de rnières, sur le scandale , le v1mc. Là, il était à l'aise, là sa phrase était ample , le style était imag é, le développement dramatique, la voix sonore et ha rmoni euse, l'action saisissante , la pensée brillante . Il y a pourtant de lui un chef– d'œu vre - et on ne le croirait jamais - vraiment du genre qui n 'était pas du tout de son goût: le discours sur l'éducation, prononcé je ne me souviens pas qu elle an née , à l'occasion de la distribution des prix aux é lèves. Ce discours semble surpasser tous les autres e t pa r la richesse du fond , la profondeur des pensées et par l'éclat de la forme . Dans les conversations les plus ordinaires, M. le chan. Vuillermin pa rlait un français impeccable avec le plus bel accent de France. Ses principaux ouvra– g es : « L es missionnafres valdôtaùts chez les z"njidèies ,. , « L es Sœu 1's de S t. J oseph » , « l e château de Grai– ne », « L'Abbé Chanoux », la monog raphie de Brusson , sont écrits très correctement, mais la tour– nure des périodes en est lo urd e. Après lui, voici le missionnaire Pantaléon Mi– cheletto qui, san s avoir, comme le chan. Vuillermin , une grande splendeur d'imagina tion et un e grande profondeur de sensibilité, captivait l'attention , quand il n'était pas trop long , par les sermons instructifs et sa langue populaire et d'une extrême netteté. 7 • Académie
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