BASA
98 ACADÉMIE SAINT ANSELME Tout cela était architravaillé. M. le chan. Jo– seph Lévêque, aussi missionnaire de la Collégiale, avait pour spécialité l'oraison funèbre. Dans les au– tres genres, son extrême facilité le rendait assez souvent prolixe. Toutefois dans ses écrits, bien soi– gnés, on constatait une profonde connaissance de toutes les subtilités acribologiques de la langue française. M. le chan. François Visendaz, curé de La-Salle, se distinguait dans tous les genres oratoires. Que n'a-t-on tiré un meilleur parti de ce vaillant orateur ! Parmi tant d'autres prédicateurs disparus et prisés par nos populations pour l'excellence de leurs prédi– cations françaises, il nous plaît de rappeler : les chanoines Ubald Nicco, Marcel Christillin, Pierre Joseph Pession, François Brunod, Anselme Perret, Ambroise Roux, Charles Bich, Alexis Dondeynaz, les curés Thomas Laie, Paul Perruchon, Carlon curé de Verrayes, J. Bordet curé d'Antey, Clapas– son curé de Courmayeur, Joseph Trèves, Damien Bic, Joseph Chasseur curé de Jovençan, le chan. Chasseur, le chan. Cravel. Le français de lheure présente en Vallée d'Aoste En dépit de toutes les hostilités les plus achar– nées et les menées souterraines auxquelles notre langue a été continuellement en butte de la part de tant de welches, des pires myrmidons, d'un tas de
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