BASA
ACADÉMIE SAINT ANSELME 99 minuscules grandeurs et de majuscules nullités, de tous les rénégats actuels, le français donne encore signe de vie ; il subsistera malgré eux et leurs dents. Ainsi nous lisons encore avec une vraie friandise les articles bien français, si suggestifs et si égrillards de M. l'avt. Séverin Caveri, les « ptquernes » s1 élégamment acrimonieuses et très logiques de M. le prof. Albert Deffeyes, les crudités du vrai si bien gazées de M. E. Proment. Nous avons entendu de beaux discours de M. le prof. Samuel Gerbaz. M. l'abbé Auguste Petigat, tout en 1mttant, quand il lui prend fantaisie, le langage c rigolo » du peuple parisien, sait aussi s'élever à un français vigoureux, noble, ayant bien la senteur de ses ori– gines les plus pures. On a de lui un recueil de poési es d'une belle facture et un charmant ouvrage c Le Jeune Vicaù·e », loué par le card. Baudrillard de l'Académie française. Son joli petit volume c L' Agonù et la Résurrection de Jésus-Christ » a un style qui vous séduit. Quelle belle lang-ue nous savourons parmi les journalistes valdôtains qui habitent la terre de France: M. Fidèle Charrère, qui nous a donné son bel ou– vrage « La Vallée d'Aoste », MM. René Cuaz, Lexert, Meynet, etc. ! M. Perrenchio, curé de Pont-St-Martin, a toutes les parties d'un brillant journaliste. M. Bréan chan . Joseph rédige aussi avec succès et assez de tactique sans épargner, le cas échéant, les vérités du tac au tac.
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