BASA
roo ACADÉMIE SAINT ANSELME Ailleurs, comme aussi dans le journalisme, M. le sénateur avt. E. Page nous fournit de la bonne prose, et crânement française, plantureuse et de bon aloi. M. le député Paul Farinet dans maints dis– cours qu'il a faits et dans plus d'une publication, entre autres « Pour notré langue française et pour nos morts » se montre écrivain et orateur élégant, fécond, facond, logicien profond et irréfutable. M. l'abbé P. Plassier a dans ses périodes une allure ferme qui révèle une plume exercée. Nous ne manquons pas de publicistes, de poly– graphes qui ont pour l'idiome de France un vrai culte. Ainsi M. le prof. Jules Brocherel se fait re– marquer par une terminologie exacte, technique, par des expressions toujours adéquates à l'objet, une phraséolog ie soignée, jaillie d'une pensée gonflée de riche subtance. La paramnésie n'est pas encore là pour troubler sa faculté d'expression. L' A-µ,gusta Prœtoria, revue régionaliste, contient une foule de ses dissertations scientifiques et littéraires. Mgr Justin Boson s'exprime dans une élocution exacte, sobre, lucide telle qu'elle convient aux expo– sitions scientifiques. Il a publié un grand nombre de plaquettes instructives, surtout trois volumes sur «La Paléographie Valdôtaine ", qui ont conquis les suf– frages de plusieurs personnalités étrangères. Il a fait aussi une belle étude sur le château d'Issogne et sur les inscriptions phylactériques du château de Fénis. M. le chev. Rodolphe Coquillard, secrétaire au Municipe d'Aoste, sait jeter sur ses périodes la pour-
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