BASA
102 ACADÉMIE SAINT ANSELME de Torgnon, sur son frère Grat, le vénérable curé d'Issime, et un tas de beaux articles parus dans les journaux locaux, entre autres un sur le grand écri– vain Pierre l'Hermite, un autre sur un pèlerinage de Lourdes, un troisième sur Cadorna, etc. Parmi les habiles manieurs de notre langue mentionnons M. l'abbé Martinet François, archiprêtre d'Etroubles, qui a donné la mesure de son talent littéraire dans sa monographie d'Etroubles, dans son a perçu sur les soldats de la neige, sur le rit valdô– tain, dans un petit opuscule ayant trait à un projet de percement de Menouve. Le couvent des sœurs de St-Joseph est, depuis toujours, un vrai foyer de culture française. Plus d'une, parmi ces religieuses, de ses ailes éthérées, a pris heureusement son essor vers le Parnase. Les nécrologies des sœurs trépassées sont rédigées avec toutes les ressources d'un style parfait. C'est à elles que nous devons le précieux livre de lecture sco– laire « Chez Nous ». Sœur Pacifiqi.ie, assistante de la Supérieure du Couvent, a enrichi la bibliographie valdôtaine d'une étude très profonde et définitive sur le grand félibre de la Vallée - J. B. Cerlogne -- brillante thèse soutenue à l'Université de Milan. De nos jours, il y en a encore parmi les mem– bres de notre clergé, qui se sont fait une belle re– nommée par leurs prédications excellemment fran– çaises. D'abord Mgr Stevenin Jean Joconde qui, for– mé à l'instar du chan. François Visendaz, par trois
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