BASA
ACADÉMIE SAINT ANSELME 103 puristes de tout premier ordre - le chan. Béthaz François Joseph ex-jésuite, le chan. Fr. Beuchod et l'abbé Fenoil - a une éloquence toute classique, coulante, facile, qui pénètre à la façon de la lumière et de la chaleur et qui plaît, une théologie profonde empruntée aux meilleures sources et, brochant sur le tout, une plume merveilleusement taillée pour le iournalisme. Ensuite M. le chan. Jean Borettaz, qui a une science admirable de la causerie, de la vérité sans emphase, une observation profonde du cœur humain, de la praticité, une diction correcte. Lui aussi a été formé à belle école. M. le chan. Bréan, nourri de fortes lectures, n'est pas embarrassé à tour– ner à son gré sa phrase, qui coule de source, sans lui donner martel en tête, et a souvent l'élégance mystique, le souffle des plus belles pages de Mau– riac. Lisez : 4 Le Tilleuil i., paru dans le Flambeau, son « En Suisse i., et vous trouverez tout cela très beau, très alliciant. M. le chan. Romain Vesan se faisait bien goû– ter soit comme curé de Gignod, soit comme curé de Valtournanche, et maintenant comme missionnaire, par les sermons bien français et entrelardés d'anec– dotes et qui n 'ont jamais senti le poncif. M. le chan. Charles Bovard soutient l'attention par une élocution bien française , limpide, aisée, vul– garisant bien la doctrine, par conséquent à la portée des grands et des petits. Il respecte la parole de Dieu par une forme bien soignée. Mais n'oublions pas M. le chan. Édouard Bérard,
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