BASA
ACADÉMIE SAINT ANSELME 105 phe de Brusson , Jans Grégoire de Chambave, Félix Henri od de Verrayes, Martinet François d'Étroubles, Chouquer de Valpelline, Pellissier de Jovençan, Fos– son de St-Pierre, Rollandoz de Rhèmes -St-Georges, Barmettes de St-Rhémy, Glarey de Diémoz, Perron de Valsavarenche, Apostolo de Roisan. La postérité leur en sera gré. Et la poésie française en Vallée d'Aoste? Hé– las ! dirait en gémissant le bon cher Perret : « II semble qu 'on ait pris toutes les cordes de la lyre pour en faire des roues de bicyclettes ! ! )) . Mais j'ajouterai avec lui : « Ne soyons pas pessimistes ! Nous avons encore des poètes qui nous disent har– monieusement les chants ou les pleurs de l'âme val– dôtaine )) . Nous avons été tout récemment ravis à écouter les suaves et berceurs « Murmures de la Doire )) que la lyre de M. Edmond Trentaz a fait si pathétiquement résonner à nos oreilles. M. le prof. André Ferré a ciselé dans un beau recueil de poé– sies des vers pleins de grâces pour chanter la cam– pagne, le printemps, l'été, l'hiver, la terre natale, la foi , le villag e.... On y entend les soupirs du ciel, de la terre, des arbres en fleurs, des rochers muets, des sources, des vastes bois .... on y entend surtout le cri intelligent de l'homme vers Dieu, tout chante Dieu avec une harmonie flottante, des accents con– fus, indistincts, des soupirs éthérés. C'est l'art du vers harmonieux, mais d'une harmonie plaintive. Madame C. Porliod-Deval, institutrice à Meussi– gné (Nus), commence à nous donner des vers déli-
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