BASA

ACADÉMIE SAINT ANSELME y tenir l 'Histo~re et les Lettres. Dès le début, nous voyons en effet paraître une magistrale étude des arc!hi– ves du Moyen-Age: « Monumenta Patriae », et deux noms figu:rant parmi les premiers membres, situent la place accordée à la Littératuœ, ceux de Joseph et de Xavier de Maistre. L ',apport du Val d'Aoste, votre Académie n'étant pas encore créée, est signé de noms familiers à notre o– ireille : le Chanoine Gal, Xavier de Maistre qui vous ap– pairtient autant qu'à nous, et le grand Magistrat Léon Ménabréa issu, par son père, de Vraltournanche. Il n'est pas sans intérêt de rappeler que c'est pour cette as– semblée que le Comte de Loche fit, en 1825, son im– po:rtante étude sur le Val d'Aoste. Ainsi visible, la communauté spill'ituelle de nos é– crivains ne fut jamais intefll'ompue après cette année 1855 où votre Académie était fondée, et nos Archives témoignent d'un échange permanent de Mémoires, de pu– blications, lié à un contact fréquent de part et d'autre. Cette prospection me fournit même une liste complémen– tai:rè à celle que j'ai relevée au titre des Sciences avant la bifurcation de nos destinées: Mr. le Chanoine CaITel, le Père Denza, le Docteur Cerise, le Docteur Alliod, le Chanoine Vescoz, le Professeu:r Vaccari, fondateul' avec ~e Chanoine Chanoux du jardin alpin cc La Chanousia ». Les vicissitudes politiques ont :remis (en théorie) l'hé– ritage de cc La Chanousia » à la Société d 'Histoire Natu– relle de Savoie et mes compatriotes savoyards, assurés du concours supérieur du P:rofesseur Emberger, avaient !l.'eçu ce bien précieux avec le respect qu'on accorde aux grandes missions, également celui porté à la mémoire du Chanoine Chanoux, aussi connu chez nous que chez vous. Mais ce projet inter.cepté dans iles circuits internationaux n'a pu se réaliser et nous espérons fermement que les