BASA

ACADÉMIE SAINT ANSELME 115 instances de nos démarches obtiendront le maintien de l'oeuVII'e du Professeur Vaccari. Cette mise en :re1'ief des savants naturalistes de l'A– cadémie Saint-Anselme ne me fait pas oublier toute la cohorte de littérateurs et d' histodens dont vous êtes, Monseigneur, un élément représentatif et distingué; et non moins la magnifique rénovation chartiste qui est entrep:rise sous votre haute impulsion. A la faveull" des parchemins et des manuscrits que d'évocations! Et quel meilleur terrain pour renouer les traditions ? Déjà nous avions reçu de la générosité de Monsieu:r Farinet un envoi :pl'écieux des oeuvres de Monseigneur Duc, déjà vos Revues dont nous admirons toujours la haute tenue et la présentation luxueuse ont repris place dans notre bibliothèque, déjà des renconkes amicales nous ont montrés unis pour le culte de la langue ances– kale, et présentement votre accueil, Messieurs, s'inscrit dans notre coeur comme le témoignage d'une pérennité de sentiments. Ne doutez pas, en effet, du souvenir fidèle qui est dans nos mémoiires, telle attestation étant même infé– rieure à la vérité pour cet écrivain de chez nous, Henri Ménaocéa, dont vous connaissez la profonde amitié. His– torien, écrivain de grand talent, Henri Ménabréa est ires• té dans la lignée valdôtaine-savoyarde et son souci est grand de tout ce qui touche votre province. Devant à sa sollicitude d'avoir mieux compris notre passé com– mun, je ne pouvais moins faiire que d'évoquer aujour– d'hui fe nom de ce confrère distingué qui fait si bien la synthèse de nos pensées. Unité historique de nos Académies, voilà un point que nul ne peut contester; mais pel'mettez-moi, Mes– sieurs, d'ajouter à cette remarque celle de nos similitu– des de position.