BASA
ACADÉMIE SAINT ANi!ELME 117 de notre province. Vous direz, Monsieur le Cha!lloine Bréan, ce que les intellectuels doivent à mon éminent confa:ère Daniel-Rops; permettez-moi sur Je point très spécial du renouveau français, de souligner à l'actif d'une pénétration qui déb01rde l'élite, que ses écrits ap· portent chaque jour une substance spiritualiste dont s'en– richit jusqu'au seuil de l'usine une génération ardente. Quel meilleur Œ'éconfort, Messieurs, chercherions-nous? C'est donc slllr cette pensée d'un précieux capital, dont nous sommes responsables et que vous avez parti· culièœment fait fructifier, que je clos ce message. Que les années à venir favorisent vos entreprises et que la frateŒ'nité de nos deux Académies, dont s'est au– réolée cette lumineuse jornrnée, ait de nombreux lende· mains. C'est le voeu que par ma bouche vous présentent notre Président Arminjon et mes Confrères savoya11ds, accompagné de Ieurs sentiments de sympathie pou[' vous, Monseigneur, et les membŒ'es de votre Compagnie. André T ercini.et * * * CONFÉRENCE DE M. DANIEL-ROPS Excellence, Messeignernrs, Monsieur le Président de la Junte, Mesdames, Messieurs, mes chers Confrères, Si l'humilité n'était comme chacun sait, la vertu principale des hommes de lettres, j'aurais été fort mal à l'aise pendant tout le temps où M. le chanoine Bréan traçait de moi le porkait excessivement flatteur que vous venèz d'entendre. Mais vous connaissez comme moi, et mieux encore que moi, le plus bouillant des membres du ehapitre de la collégiale Saint-Ours! En français, le mot de « chanoine» évoque volontiers l'idée d'un personnage
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