BASA

ACADÉ MIE SAINT ANSELME 131 des fonctions d'animation, de contrôle et d'airbitrage, dirige la marche en vue du bien commun. Dans un systè– mr fédéraliste les antagonismes dewaient se résoudre en émulation et chacun des éléments constituants travailler au perfectionnement du tout. L'effort auquel Daniel-Rops a voué sa vie Vous aI·Je, Messieurs, fait comprendre pour quelles r::i,isons profondes, je pourrais dirre selon quelle nécessité de l'esprit, je suis fédéraliste? C'est prurce que je crois en l'homme, parce que je conçois l'homme selon les prin– cipes qui m'ont été apprris dans !'Ecriture Sainte, pairce que mon expérience d'lhistorien m'a appris que la civili– sation n'a jamais été si harmonieuse, si florissante, si profondément humaine, qu'au moment où ces principes étaient respectés, que je me proclame fédéraliste. Cerrtes, Jè souhaite de tout coeur que le fédéralisme eurnpéen se réalise le plus tôt possible, éliminant Ies menaces de des– truction qui pèsent sur toute notre société, mais je veux que les mesures internationales soient l'aboutissement, la conséquence, ou en tout cas qu'elles soient simulta– nées, à cet effort auquel j'ai voué ma vie, qui est de 1ren– dre l'homme à lui-même, à sa signification profonde, à son authentique destin. La Vallée d'Aoste est un exemple Et voici qui m'amène à répondire à la question qui était en quelque sorte sous-entendue à la fin du discours de M. le Chanoine Bréan. Avec un modestie excessive, il se demandait en substance, pourquoi des écrivains français s'intéressaient à ce petit canton isolé des Al– pes qui est sa patrie. La II'éponse tient en peu de mots;

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