BASA
ACADÉMIE SAINT ANSELME d'entrailles, d'une panique; hélas! qui, pour être irraisonnée et instinctive, n'a que trop de raisons de se justifier logiquement. 11 Quand ce n'est pas devant la bombe atomique, les nua1es radioactifs, la guerre bactériologique, c'est devant d'autres mons– tres que nous tremblons, devant l'anarchie et devant l'oppression, devant la surproduction et devant le chômage, devant l'étatisme croissant et devant la faillite li. <F.-1. 2 lévrier 1952). C'est que, Messieurs, nous sommes véritablement à un des 11 graves tournants des siècles li, c'est que nous assistons à u l'écrou– lement d'un mondell. Eh bien, 11 témoin lucide li de cet 11 écroulement li u au seuil des temps nouveaux 11 (parmi quelques autres rares hommes, qui sen– tent, comprennent les besoins des temps nouveaux> un homme " se dresse comme un annonciateur et guide d'une humanité en dé– tresse li. Cet homme c'est vous, Monsieur Daniel-Rops, notre cher Mai- tre! Un homme penché sur les âmes Qu'il me soit permis de le démontrer brièvement. L'humanité est, en substance, gravement malade, avant tout et essentiellement parce que les hommes, dont elle se compose, l'ont réduite à cet état. Aussi vous n'avez pas manqué, M. Daniel-Rops, de le dire hautement qu'il en est ainsi. u Devant tant de menaces, qui surgissent de partout <avez-vous écrit> de tous les coins du monde comme des inconnues de l'his– toire, l'homme moyen réagit en cherchant un responsable. Peut– être ne voit-il pas assez quelle part de responsabilité il a lui– même dans cette situation et que le premier coupable c'est en lui– même qu'il faudrait le découvrir d'abord où se situent ses secrètes complicités 11 (France-Illustration, 2 Février 1952). Puisque l'homme ne voit pas assez u sa part de responsabilité li dans u cette situation li il faut d'abord la lui faire voir, la lui faire toucher du doigt. Et voilà que vous vous penchez, cher Maître, vers u les zones inavouables li de la conscience humaine, vous en examinez les inquiétudes, vous l'analysez soigneusement, cette conscience, vous faites le diagnostic des maladies, dont elle est victime, et bientôt après, vous communiquez au monde les résultats de vos analyses et de votre oeuvre de penseur profond, dans de multiples articles
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=