BASA

XXIV ACADÉMIE SAINT ANSELME Mgr le Président en terminant a un mot de bon souvenir pour un de nos plus illustres membres disparus : Mgr Capra, sa– lésien décédé tout récemmerit dans sa maison de Pont-St-Martin, grand explorateur missionnaire, docteur en sciences naturelles, membre de l'Académie dei Lincei, de plusieurs sociétés géographi– ques. Ensuite M. le doct. A. Tercinet enchante l'assemblée par sa brillante dissertation sur la communauté de sentiments, de culture, d'histoire, de vicissitudes politiques qui depuis toujours rattache la Savoie à la Vallée d'Aoste. Il se déclare tout d'abord très pro– fondément ému pour l'accueil bienveillant que nous lui avons re– servé. Il voit dans cet émouvant témoignage d'amitié tout un passé plein de fascinations souriantes, toute une assemblée d'hom– mes se reveiller de notre Commune terre ancestrale « où ils se re– posent pour manifester leur présence parmi nous ». C'est là, dit-il, une réalité et non pas seulement 1tne vision créée par la fantaisie. M. Tercinet retrace ensuite en quelques mots l'œuvre et le passé de nos deux Académies, celle de Savoie et celle d'Aoste, s'arrêtant surtout sur des figures de première grandeur qui les ont illustrée~ aussi bien par le nombre et l'importance de leurs tra– vaux littéraires et scientifiques que par les services qu'ils ont ren– dus à leurs patries. C'est « toute une lignée de chercheurs, dit-il, d'une discipline différente de la mienne, qui explorèrent avec soin les Alpes, terrain de choix pour les géologues, botanistes, minéra– logiste.<, paléontologistes » qui ont bien œuvré, puisqu'il est facile de constater « chacune de leur communication ajoutée au capital de la science ». Le conférencier nous fait observer que l'époque où l'Académie de Savoie s'affirma, c'est à-dire depuis 1775, « fut particulièrement propice à la formule scientifique ». Notons, ce que tout le monde sait, que le mot science au JBme siècle ne marque pas seulement une discipline particulière, mais une méthode générale ne tenant compte que des faits et de l'expérience. Aussi n'est-il pas éton– nant que même l'Académie de Savoie ait subi l'influence de ce mouvement scientifique et pris le nom pas du tout poétique comme