BASA
ACADÉMIE SAINT ANSELME l'art d'instruire; envoyait aux Indes un saint mi s– sionnaire François Xavier pour évangéliser ces peu– ples, et les conversions affluaient. C'était l'heure de Dieu . . Dieu n'a pas chargé quiconque de distribuer le pain de la vérité aux âmes, d'expliquer les Saintes Écritures. Il a dit, avant de monter au ciel, à ses apôtres et à leurs successeurs : «: Allez donc, enseignez tou– tes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ». (St. Mathieu, xvm, 12). Voilà donc la mission du prêtre catholique et l'histoire de l'humanité qui se répète depuis bientôt vingt siècles, la lutte du bien et du mal, de la vé~ rité contre l'erreur, se poursuivant dès le paradis terrestre avec ses pontifes, ses martyrs, ses saints, et les triomphes de l'Église , dont l'immortelle divine gloire est de vaincre le mal en faisant le bien, com– me l'enseigne l'apôtre saint Paul. Après l'Allemagne du protestantisme avec ses coryphées , ses prédicants : Luther, Mélanchton, Car– lostad, Swingle, e t j'en passe.... C'est le tour de la France en mal <le révolution. Nous voici à la fin du dix-huitième siècle : roi, reine, prêtres, notables de la nation sur la sellette des accusés. Ce temps, à juste titre, a été appelé la Terreur. On ne vivait. plus, a lors, chez nos voisins cl' outre monts, de la vie saine qui fleurit, se développe au bon air de Dieu, en belles œuvres de l'esprit avide de savoir et de bien faire; on mourrait lamentablement. La·
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