BASA

8 ACADtMI~ SAINT ·ANSELME Nous avons trois groupes de lettres: 1° celles qui se rapportent à des événements de portée natio– nale ou internationale; II 0 celles qui se réfèr ent à des faits ou particularités locales ; 111° celles de sim– ples souhaits. Les plus nombreuses sont celles du second groupe. Les réponses de la reine, en français, comme on peut s'en rendre compte, par la lec ture des let– tres, sont précédées par une lettre de l' i vêque ex– primant à S. M. ses souhaits de bienvenue dans le Val de Gressoney. Souvent Mgr Duc, l'évêque his– torien , joint à ses salutations une ou deux suppli– ques et fait parvenir une ou deux publications qu 'il a faites. Mgr Duc n'aborde pas, lui, des questions générales, il n'a des appréciations que lorsqu e la reine a déjà elle-même parlé d'un événement qu'elle met brièvement en relief. Les réponses aux argu– ments de S . M. sont pleines d'à propos. Dans le premier groupe, lettres de la reine abordant des événements généraux qui intéressent la nation, quel– qu es observations de Mgr Duc sont à relever. Ell es démontrent le caractère sincère et indépendant dn prélat. « La guerre d'Afrique de 1896 est loin d' être populaire, on ne la comprend pas » . De même pour le mariage du prince de Naples Mg r Duc est expli– cite et dit que ses souhaits sont d'autant plus vifs qu'il sait c que la noble princesse Hélène va abjurer l'erreur pour embrasser la vérité qui ne se trouve qu'au sein du catholicisme ». Nous n'avons pas la lettre du 3 août 1900 de

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=