BASA
ACADÉMIE SAINT ANSELME 1.3 petites, dans ces pays d'une autre r eligion, font une g rande impression, cela rappelle les premiers chré– ti ens, e t fait comprendre cornbien la reli g ion rappro– che; ils nous semblaient vraiment tous des frèr es ». En I 906 les ascensions du duc des Abruzzes en Afrique enthousiasment la souveraine, qui se rap– pelle ainsi de ses ascensions sur le Mont Rose. « V. E. qui s'intéresse d'alpinisme aura suivi avec intérê t la belle ascension accomplie par mon cher neveu Louis, duc des Abruzzes, en Afrique, d'autant plus que les g uides qui l'accompag nent sont tous valdôtains; personne n'avait réussi avant le duc et il paraît que la pointe la plus haute mesure 6000 m. de hauteur. « C'est très intéressant aussi pour la science, car mon neveu accomplit toutes ses entreprises har– dies d'une mani ère très réfl échie et scientifique , . Même les lettres oli S. M. s'occupe de faits particuliers, contiennent des passages qui sont à rel ever. L e lecteur lira attentivement toute la lettre du 2 3 aoCtt I 89 5 oli le sou venir de M. le baron Louis Peccoz, mort subitement dans t1 ne ascenston sur le glacier du Mont-Rose, est rappelé avec affection e t dévotion. N'est-ce pas gracieux qu'une reine compose la prière à placer sur l'image-photog raphie commé– morative du regretté défunt? En parcourant les correspondances ci-après on se rendra compte de la libéralité, de la charité de la reine. Charité, libéralit é spontanée, non pas solli-
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